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Qu'est-ce ?

 Ce blog a pour but de promouvoir la philotropie à une échelle mondiale. Qu'est-ce que la philotropie ? C'est une alternative à la philosophie qui inclut dans son domaine de recherche les apports encore mésestimés de nouveaux penseurs tel que Florent Pagny ou David et Jonathan.

Les NouveautÉS

2 décembre 2004 4 02 /12 /décembre /2004 00:00

Cela ne se remarque peut-être pas sur cette photo, mais l'endive (à condition qu'elle soit accompagnée de lardons) est supérieure à la vie.

La vie est comme un plat d'endives aux lardons (Je signale toutefois que pour appréhender toute la richesse de cette métaphore il faut, comme moi, apprécier les endives aux lardons. Dans le cas contraire, le lecteur a la possibilité d'y substituer le plat de son choix. Toutefois, il devra fournir l'effort de remplacer "endives aux lardons" par "escalope aux lentilles", à supposer qu'il soit friand de ce genre de plat. Cela pourra entraîner, ne nous voilons pas la face, une certaine déperdition dans la rapidité de compréhension et, de facto, une perte de sens non négligeable ).

Donc, la vie est comme un plat d'endives aux lardons.
Au début, le saladier est devant vous, plein d'endives généreusement assaisonnées, recouvertes de lardons fumant. Vous commencez à manger et vous vous délectez. Et votre déléctation est amplifiée par le fait qu'il reste encore plein d'endives dans le saladier. Vous vous dites "Chouette! Je n'ai pas fini de me délécter!". A un moment,même, vous vous surprenez à penser que ce plaisir ne finira jamais : vous mangez, mangez encore, et il reste toujours des endives ! C'est miraculeux!
Et puis peu à peu la vérité se fait jour : la contenu diminue. Une tristesse indicible envahit votre esprit : c'est bientôt la fin...
Plus que 15 feuilles, 10, 5... Zéro... Ah! Tiens! Il reste un petit lardon, là... Vite avalé, hélas.
Tout est terminé.
La différence entre la vie et le plat d'endives aux lardons, c'est qu'avec les secondes, vous pouvez toujours aller dans le réfrégirateur, sortir deux, trois belles endives, frire une poignée de lardons et c'est reparti pour un tour.

La vie ne permet pas cette facilité.
Cela démontre avec une logique implacable  l'indéniable supériorité du plat d'endives aux lardons sur la vie, tout du moins pour l'amateur de chicorée oblongue.

Pour les autres, il reste, fort heureusement le suicide.

 

 

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commentaires

S
La dernière fois, un ami me demandais ce que j'aimais dans la vie, je lui ai répondu : "vivre".<br /> A présent, je pourrai répondre, non pas endives aux lardons, mais paprikash. Plat qui en plus de posséder la propriété décrite dans votre article, recelle un avantage indéniable: personne ne le connait (à part quelques hongrois) (bon tous les hongrois, mais comparé au reste du monde, c'est peu).<br /> Il sera donc particulièrement voluptueux de manger du paprikash en se disant haha je peux en refaire si y en a plus, et en plus personne ne connait ce plaisir (sauf les hongrois).
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O
Alors ça, c'est fort!Je n'y avais jamais pensé... Et ça rentre tout à fait dans ma catégorie de délires.  Bon, je vais aller manger.Merci philotrope.
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